THONART : Introduction aux “Sanctuaires” (2025)

Temps de lecture : 11 minutes >

Plusieurs d’entre vous avaient gentiment insisté sur l’intérêt de regrouper (et de réécrire pour les harmoniser) différents articles publiés dans wallonica.org sur le thème de l’expérience opposée aux idéalismes, sur la vanité, l’existentialisme, sur le risque d’essentialiser à outrance, sur la mort du dieu, la complexité personnelle, les infox, Montaigne, Paul Diel, le Body Building, Nietzsche ou Ernst Cassirer. Bref, sur ‘comment lutter contre les biais cognitifs et l’aliénation qui nous empêchent de penser la vie sainement et librement‘. Autant de thèmes de travail qui gagneraient, disiez-vous, à figurer au cœur d’un essai qui les relierait et modéliserait leur agencement avec force exemples et explications. Qu’il en soit ainsi : j’ai essayé l’essai… depuis 2023 ! Depuis, les choses ont bougé (cancer, boulot, dodo…) et quelques retraites récentes m’ont permis de reprendre la rédaction du texte baptisé initialement Être à sa place : manuel de survie des vivants dans un monde idéalisé et dont le titre final m’est encore inconnu : quelle que soit la destinée de ce texte (plus de 200 pages déjà), le travail personnel exigé par sa rédaction suffit à me combler et c’est avec joie que je partage avec vous la synthèse de la version en cours. Commentaires bienvenus !

N.B. Les renvois à la bibliographie sont internes au document de travail : les liens sont donc inopérants ici.


L’ouvrage s’adresse à celles et ceux qui sont consciemment “disposés à se mettre d’accord avec eux-mêmes” [Camus, 1942] et tient à peu près ce langage : nous cherchons avant toute chose à éprouver la joie de vivre. Loin de dépendre d’un état de bonheur statique et extatique, cette dernière naît de l’expérience satisfaisante du quotidien, de l’exercice d’activités au cours desquelles notre esprit est persuadé que nous sommes la bonne personne, au bon endroit… et en toute confiance ! En d’autres termes : la satisfaction de « bien faire, ici et maintenant. » Problème : nous n’y voyons pas toujours clair…

Après avoir longtemps servi de poule aux œufs d’or aux marchands de bien-être, l’aspiration au bonheur, si bien vendue dans la littérature de développement personnel, semblerait aujourd’hui remplacée par une quête du sens renouvelée : si les Anciens espéraient découvrir le sens de la Vie, il s’agirait désormais de lui donner un sens [Chabot, 2024]. Soit. C’est une bonne nouvelle. Reste que ce glissement salutaire laisse dans l’ombre une question d’importance : mais pourquoi chercherions-nous donc à ‘donner un sens à la vie‘ ? Quel est cet appel ontologique que l’humain entend de toute éternité et qui fait qu’il se lève et marche droit devant lui ? Et pourquoi son chat Robert, qui a pourtant l’ouïe fine, n’entend-il pas la même exhortation intime et continue-t-il à dormir près du poêle ? On en viendrait à douter de l’intérêt réel de ce fameux sens de la vie…

Peut-être l’expérience directe de la vie du chat Robert est-elle suffisante pour satisfaire sa conscience, peut-être, à défaut d’un élément perturbateur (une souris, une crampe de faim ou un bruit violent), le chat Robert se sent-il suffisamment en sécurité pour ne pas agir. Peut-être vit-il à propos, comme le préconise Montaigne [Montaigne, 1588] : dans un simple équilibre entre ses désirs et ce que le monde lui propose. Il ne fait aucun doute que ledit chat Robert approuve pleinement Rousseau lorsque ce dernier affirme au milieu du XVIIIe que « si la nature nous a destinés à être sains, j’ose presque assurer que l’état de réflexion est un état contre nature et que l’homme qui médite est un animal dépravé » [Rousseau, 1755].

Rescapé des camps de concentration nazis et, à ce titre, moins confiant en l’Homme Sauvage, Viktor Frankl prend le contrepied de Rousseau en proposant : « Entre le stimulus et la réponse, il y a un espace. Dans cet espace, nous avons le pouvoir de choisir notre réponse. Dans notre réponse réside notre épanouissement et notre liberté » [Frankl, 1969].

Il est probable que cet espace de réflexion soit assez restreint dans la conscience du chat Robert. A contrario, chez l’humain, cet espace temporel est bien présent, fiché qu’il est entre les phénomènes que nous percevons, d’une part, et les actes que nous posons, d’autre part. Qui plus est, un tel intermède semble créer un vertige fort angoissant pour beaucoup d’entre nous. Décider, choisir, se tromper, ne pas mériter, être insuffisant, espérer réussir, renoncer, être déçu, « rater, rater encore, rater mieux » [Beckett, 1983] : face à une réalité dont chacun admet aujourd’hui la complexité [Morin, 1977], l’être humain est inquiet et il aspire à percevoir une légalité dans sa vie, une règle du jeu sur laquelle il puisse construire sa confiance [Hunyadi, 2023]… et agir.

Dans ce laps de temps suspendu où les phénomènes dérangeants du quotidien créent la nécessité de délibérer avant que d’agir, il est communément admis que trois réactions s’offrent à lui, à cet instant précis où il part en quête d’une juste motivation pour agir et où sa main est encore sur la poignée de la porte du jardin :

      • La sidération (ou ‘gel’) va-t-elle s’emparer de la délibération intime et, faute de générer une solution personnelle au problème, le sujet va-t-il se figer dans la conformité aux idées reçues, aux dogmes, aux autofictions ou aux légendes partagées ?
      • Le sujet va-t-il jouer la carte de la fuite, se réfugier dans l’aliénation et prendre pour réalité des représentations de sa vie et du monde faites d’aveuglements rassurants, de discours où il se sent en sécurité ?
      • Va-t-il, au contraire, passer à l’attaque et « manger le monde» [Nietzsche, 1882], miser sur une attention augmentée pour éprouver sa puissance personnelle, pour faire face à l’imprévu et trouver la Joie dans une expérience de vie satisfaisante ?

Le propos sera ici d’explorer, d’une part, combien la fuite libidinale dans les différents aveuglements, tout comme le refuge dans des sanctuaires factices, constituent des leurres qui ne calment pas l’angoisse devant la vie. D’autre part, il s’agira d’illustrer avec des contre-exemples combien l’expérience directe est régulatrice et porte en elle une légalité rassurante, qui rend la confiance possible. C’est Deleuze qui précise : “Un mode d’existence est bon ou mauvais, noble ou vulgaire, plein ou vide, indépendamment du Bien et du Mal, et de toute valeur transcendante : il n’y a jamais d’autre critère que la teneur d’existence, l’intensification de la vie” [Deleuze, 1991].

Partant, qu’on ne pense pas que le vertige qui précède l’action ne concerne que les décisions essentielles de l’existence. Que du contraire : quelle que soit l’ampleur de la problématique à laquelle chacun est confronté, la décision passe par le même chemin. La bonne décision est simplement une décision éclairée, aussi libre d’aveuglements que faire se peut. Le reste n’est « qu’appendicules et adminicules pour le plus. » [Montaigne, 1588].

L’ouvrage est distribué en thèmes de réflexion (d’introspection ?), chaque fois balancés entre questions liminaires, lectures éclairantes, explorations, méditations et exercices de pensée. Il suit le cheminement suivant :

      • CHAPITRE ZERO. LE TROUBLE
        Parce que nous sommes vivants, nous partageons avec les autres êtres vivants (dont le chat Robert) une pulsion primale, un élan de base qui motive toute notre activité consciente : nous voulons continuer à vivre. C’est probablement ce que Spinoza baptisait le conatus, l’expérience de l’effort de vie, le combat de chacun quand il veut “persévérer dans son être” [Spinoza, 1677]. Qui plus est, nous voulons continuer à vivre en nous sentant « à notre place ». D’ailleurs, s’il est un paradis perdu sur lequel nous fantasmons, c’est bien celui où nous nous sentirions en sécurité, là où nous pourrions agir avec la conviction que les attentes que nous nourrissons envers notre environnement ne seraient pas déçues, un monde univoque où nous pourrions rester au premier degré de la pensée. Force est de constater que notre quotidien est plus complexe et foisonnant et que la vision que nous en avons est troublée par les aveuglements, nos « écailles sur les yeux » [Proust, 1913]. Et c’est bel et bien « à la sueur de notre front » qu’au jour le jour nous cherchons à restaurer nos sanctuaires…
      • CHAPITRE PREMIER. LE REFLEXE DU SANCTUAIRE.
        De la même manière qu’un arbre fera plus de feuilles si l’ensoleillement est insuffisant pour son métabolisme, nous entrons en action lorsque notre pérennité est mise en question. Qu’un phénomène vienne à troubler notre homéostase (notre équilibre entre désirs internes et possibilités externes), aussitôt notre confiance s’inquiète et nous pousse à identifier l’activité qui pourra rétablir notre sentiment de sécurité. Mais que se passe-t-il alors si nous n’y voyons pas assez clair pour raison garder ? Pouvons-nous encore percevoir ce qui nous sera salutaire si nous nageons dans l’aveuglement ? Irons-nous jusqu’à tenir des discours aliénants où nous aurons l’illusion d’être en sécurité ? Allons-nous fabriquer de toutes pièces des sanctuaires factices et y vivre l’artifice ?
      • CHAPITRE DEUXIEME. LA CONSCIENCE NOETIQUE.
        Raison garder est bien malaisé car “il nous est impossible de parler d’une réalité quelconque si ce n’est sous la forme d’un contenu de notre conscience” [von Franz, 1972] et notre conscience est justement le triste repaire de nos aveuglements ! Pire, selon Endel Tulving [Tulving, 1985], ce n’est pas une mais trois consciences qui sont à l’œuvre pour motiver nos décisions d’agir. Qu’il s’agisse de la représentation du monde (conscience dite ‘noétique’), la fiction de soi (conscience dite ‘auto-noétique’) ou de la sensation de la situation en cours (conscience ‘a-noétique’), ce sont bien trois instances distinctes, ne parlant pas la même langue, qui se disputent le devant de notre délibération intime. Pour notre bien ? Dédiée à nos représentations du monde (tout ce qui n’est pas nous-même), la conscience noétique a la fâcheuse tendance à se payer de mots, à poser en travers de notre réflexion des dogmes séduisants de logique et à nous laisser confondre la légalité vitale (la ‘nature’ de Spinoza) avec les règles spécifiques à des domaines techniques comme les sciences, les religions ou les traditions. Pour ne pas perdre le nord, on guettera donc quand cette conscience devient par trop dogmatique et technique.
      • CHAPITRE TROISIEME. LA CONSCIENCE AUTONOETIQUE.
        Là où notre conscience noétique tient (ou adopte) des explications logiques et formulées dans la meilleure langue de nos académies afin de décrire ce monde qui nous entoure et nous sollicite, nous changeons de méthode discursive quand il s’agit de nous décrire personnellement et d’appréhender notre positionnement affectif face aux phénomènes qui s’évertuent à troubler notre sanctuaire (par exemple : les autres êtres humains). Etrangement, notre vocabulaire se fait plus imagé et, abandonnant les rapports de cause à effet logiques, l’enchaînement des faits relève plus de l’association symbolique que l’on retrouve dans les rêves ou dans les écrits de fiction. Il est fascinant, lorsqu’on se donne la peine de fixer le miroir assez longtemps, de voir combien nous nous racontons comme des personnages plutôt que comme des personnes. La raison impliquera alors de se garder des séductions du lyrisme héroïque et narratif de cette conscience de nous-même.
      • CHAPITRE QUATRIEME. LA CONSCIENCE ANOETIQUE.
        Voilà, parmi nos trois consciences, la plus insaisissable. Ce n’est pas un hasard : c’est notre conscience non verbale, celle dont les travaux ne pourront être dévoyés par la logique des mots et des raisonnements techniques, car elle s’exprime directement dans les comportements et l’action, sans conscience… formalisée. Reste que nos signaux hormonaux et nos cicatrices traumatiques ne s’empêchent pas de délibérer à leur manière et, le cas échéant, de bâtir des aveuglements lourds d’influence, si notre raison faillit à désamorcer l’influence de la conscience anoétique lorsqu’elle se fait trop atavique ou sauvage. Pourquoi pensez-vous que l’infirmière vous conseille de ne prendre aucune décision conjugale au lever d’une anesthésie générale ?
      • CHAPITRE CINQUIEME. RAISON GARDER.
        Notre quotidien est donc fait de décisions d’agir « à sa juste place » et à chacune de ces décisions correspond l’alternative entre (a) être conforme à un modèle (sidération), (b) fantasmer une situation de sécurité proche du phénomène stressant (fuite) ou (c) exercer sa puissance dans l’expérience nouvelle (attaque). C’est là que la satisfaction d’une pensée plus libre et clairement formulée se fait sentir. C’est là que notre outil de base trouve sa pleine justification : la raison lucide est là pour faire le ménage entre les motivations avancées par chacune des trois consciences qui œuvrent à notre pérennité, chacune à sa manière et quelquefois en curieuse contradiction. Mais cette raison agissante, quelle est son échelle de valeurs ?
      • CHAPITRE SIXIEME. ÂME QUI VIVE.
        Le problème formulé dans les termes « je ne me sens pas à ma place, que faire ? » implique ces deux chantiers personnels : d’une part, je devrais éviter de m’aliéner dans cette « ma place » fantasmée qui ne correspond pas à mon activité réelle et, d’autre part, je dois y projeter un « je » qui soit vraiment moi (peut-être d’ailleurs que ce « je » qui me sert de référence est trop sublime pour se satisfaire de mon existence effective). Dans son rôle de régulateur des consciences, la raison remplit sa mission de réduction des affects. De là à considérer qu’elle est la digne représentante de valeurs transcendantes qui présideraient à notre délibération, il n’y a qu’un pas… que nous ne ferons pas. Le lecteur se verra ici proposé de faire table rase de tous les systèmes de valeurs, qu’elles soient immanentes, divines, idéales, kantiennes ou quantiques, et de jouer avec le concept d’âme, dans un sens bien païen : l’âme nous est lien intime et ineffable avec la Vie, le sentiment non formulé de la légalité et de l’harmonie de ce qui est : la « nature naturante » de Spinoza [Spinoza, 1677]. Baromètre muet suspendu au mur du bureau de Dame Raison, elle est au beau fixe quand nous prenons des décisions éclairées et annonce l’orage quand nous tentons de tricher avec nous-mêmes. Enfin sevrée de toutes les religions qui en avaient fait le siège du divin en nous, l’âme accède à son statut profane « d’idée vraie », telle que Spinoza l’évoquait [Spinoza, 1677]. Giono aurait pu traduire ceci en disant : « L’âme, c’est simplement la fenêtre ouverte sur la rivière.»
      • CHAPITRE SEPTIEME. LE MODELE DU JONGLEUR.
        De ces tâches de raison sans cesse renouvelées, à l’instar du quotidien de Sisyphe [Camus, 1942], le modèle visuel pourrait être la gravure Le jongleur de mondes[Grandville, 1844]. Il s’agit en effet de…
        1. pouvoir jongler, c’est-à-dire travailler à diminuer la douleur de la distance entre soi et la réalité. Partant, ‘être à sa place’ procède de ce travail de raison, satisfaisant au quotidien, mené au bord du chaos, avec un œil sur cinq indicateurs de Grande Santé[Nietzsche, 1882] : l’incarnation, le degré d’appropriation de la culture, la maîtrise de la verbalisation, l’hygiène informationnelle et la confiance dans la vie. C’est pourquoi il est impératif d’évaluer continuellement ce qui est satisfaisant et, pour ce faire, de s’enlever les ‘écailles sur les yeux’ car une fois la pensée éclairée, la décision d’agir pourra alors se concentrer sur le problème effectif et sa résolution. A défaut, elle ne sera que le reflet des aveuglements intimes.
        2. jongler utile, à savoir consacrer son attention à une sélection des phénomènes du monde qui constituent notre périmètre vital effectif: le destin des tortues à moustache des Galapagos ne mérite peut-être pas notre pleine attention, au moment où un bébé pleure de faim, dans la pièce d’â côté. La tâche n’est pas aisée quand on baigne dans l’abondance informative qu’aujourd’hui permettent les réseaux digitaux. Comment résister à l’appel libidinal [Hunyadi, 2023] de ces systèmes numériques fermés qui nous garantissent la pleine satisfaction de nos désirs… si nous choisissons dans les limites du menu ? Comment ne pas lâcher la main-courante quand le multiple prend le masque de l’important ? Quel régime adopter contre l’infobésité ?
        3. aimer jongler et jouir de son activité satisfaisante plutôt que chercher la reconnaissance dans le Spectacle et dans la conformité. C’est bel et bien de replacer les valeurs et les dogmes dans leur vitrine de musée ; bonne idée également que de rapporter à la médiathèque les films de super-héros dont nous étions les protagonistes ; et mieux encore, de laisser au bar les cocktails hormonaux et d’ouvrir la fenêtre qui donne sur le jardin. Mais qu’en est-il alors de notre besoin de ressentir la régulation du cours des choses, une légalité où reposer notre confiance dans la vie ? La proposition est ici de continuer à se défaire de l’emprise des discours aveuglants, de s’habituer à une pensée plus libérée des fameuses « écailles sur les yeux » et, partant, de laisser éclore une confiance nouvelle en obéissant à une injonction simplissime : « regarde tes mains quand tu fais ! » Le vieux Renoir (le peintre Auguste) n’enseignait rien d’autre à son fils Jean (le cinéaste) quand il exigeait de n’avoir autour de lui que des outils où il pouvait reconnaître la main de celui qui l’avait façonné [Renoir, 1962] : de toutes nos belles facultés d’êtres humains, ne négligeons pas la raison qui œuvre à nous libérer des aveuglements, comme on lève les poutrelles d’une écluse pour mieux laisser s’écouler le fleuve ! Et Lao-Tseu de se lever du fond de la classe pour insister encore : la loi de la nature ne se dit pas, elle s’expérimente !

Face à l’effort exigé par cette attitude auto-critique, d’aucuns opposent combien, au contraire, la noyade en eau glacée est un mode d’effacement sans douleur : on sombre dans un engourdissement fatal, comme on s’endort. Hélas, aucun expert en la matière n’est là pour témoigner et pour répondre à une question à mes yeux cruciale : aux portes soi-disant veloutées de cette mort sans drame, la conscience a-t-elle un dernier soubresaut, une décharge intérieure qui fait peut-être battre le pied une dernière fois, dans l’espoir vain de rejoindre encore la lumière nébuleuse de la surface ?

Combien de nos contemporains ne vivent pas ainsi leur quotidien comme une noyade sans douleur, édulcorée par les artifices, dans une lente mort de l’âme, un neutre écoulement de leur force vitale, jusqu’à avoir le regard sans couleur des « hommes creux » de T.S. Eliot [Eliot, 1925] ? Soyons clairs : cet essai s’adresse à ceux qui, à l’inverse, veulent marcher debout et… mourir de leur vivant !

Patrick Thonart


[INFOS QUALITE] statut : validé | mode d’édition : rédaction et documentation | auteur : Patrick Thonart | crédits illustrations : © DR.


Quelques autres du même…