WOLKERS : Les délices de Turquie (BELFOND, Vintage, 2013)

Temps de lecture : < 1 minute >
WOLKERS J, Les délices de Turquie (BELFOND | Vintage, 2013)

“Original, cru, provocateur, tendre, joyeux, désespéré, un roman puissant, entre Les Valseuses et Le Dernier Tango à Paris, par un des plus grands écrivains hollandais.

Comme celle d’Henry Miller, l’écriture de Wolkers témoigne d’un érotisme exubérant et d’un formidable appétit de vivre.

New York Times Book Review

…un roman à l’énergie contagieuse, à la liberté de ton étonnante, porté par une écriture fougueuse et sensuelle… l’histoire d’une passion folle dans l’Amsterdam des années 1960.

La redécouverte d’un roman culte et de son auteur, artiste total à la réputation scandaleuse, en révolte perpétuelle contre l’hypocrisie d’une société engoncée dans un protestantisme pudibond. Jan Wolkers est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands écrivains néerlandais d’après-guerre, aux côtés d’Harry Mulisch, Gerard Reve et Willem Frederik Hermans.

Paru en 1969 (sic), les Délices de Turquie ont été adaptés au cinéma en 1973 par Paul Verhoeven, avec Rutger Hauer et Monique Van de Ven dans les rôles principaux, et ont été désignés comme le meilleur film néerlandais du XXe siècle.”

C’est le roman cru, provocateur, désespéré d’une passion dans l’Amsterdam des années 60.

Rolling Stones, Laurent Boscq

[Une] perle vénéneuse de la littérature néerlandaise.

Le Monde des Livres, Nils C. Ahl


D’autres incontournables du savoir-lire :

Photos avant-après: découvrez comment Liège a changé au fil du temps

Temps de lecture : < 1 minute >

“Qu’on ne sait plus s’il neige sur Liège, ou si c’est Liège qui neige vers le ciel”. Quand Jacques Brel chantait Liège, il évoquait avec poésie une beauté froide, celle d’une ville chère au coeur des Belges. Liège, tout comme Bruxelles, fait partie de ces villes dont les traits se sont, avec le temps, métamorphosées.

Comment Liège a-t-elle évolué au cours des dernières décennies ? Après avoir réalisé le même exercice dans les rues de Bruxelles, nous avons choisi onze photos d’archives. Objectif : retourner sur les lieux en 2017, exactement au même endroit qu’à l’époque du cliché, et faire une comparaison.

Lire la suite de l’article de Simon WOHLFART sur RTBF.BE (28 avril 2017)

Une vision humaniste pour l’Europe

Temps de lecture : < 1 minute >

L’Union européenne vient de fêter ses 60 ans. L’occasion pour la Fédération Humaniste Européenne (FHE) de proposer sa « vision humaniste pour l’Europe »: une perspective confiante, optimiste et solidaire. Une vision qui doit permettre à l’Union européenne de venir à bout des nombreux défis auxquels elle fait face actuellement. Une vision qui doit aussi lui permettre de sauvegarder son modèle basé sur l’État providence et le service public. Une vision enfin qui lui permet de se projeter avec ambition vers l’avenir.

Des valeurs humanistes essentielles

Liberté, égalité, solidarité, respect de la dignité humaine, recours à l’argumentation rationnelle, au dialogue et au débat, mais aussi devoir de garantir un avenir durable pour les générations futures: la vision pour l’Europe proposée par la FHE est résolument humaniste.

Les grandes lignes de la Vision humaniste pour l’Europe proposée par le FHE:
  • La laïcité: la meilleure garantie de la coexistence harmonieuse de toutes les conceptions de la vie ;
  • Aucune concession sur l’Etat de Droit et les Droits Humains ;
  • L’éducation est le fondement de la pensée critique ainsi qu’un élément vital de la démocratie ;
  • La science comme meilleure arme pour faire face aux défis du monde d’aujourd’hui et de demain ;
  • Solidarité et humanité pour une vision de long terme pour l’asile et l’immigration ;
  • L’Union européenne a plus que jamais besoin d’une vision politique commune.

Lire la suite sur le site du Centre d’Action Laïque (07 avril 2017)

Comment notre jugement moral change quand on change de langue

Temps de lecture : < 1 minute >

Nous ne faisons pas les mêmes choix éthiques dans notre langue maternelle que dans une langue étrangère. Eh oui, la moralité est plastique…

Vous aussi, vous avez l’impression d’être une personne un peu différente lorsque vous vous exprimez dans une autre langue que votre langue maternelle? Le Scientific American, le célèbre mensuel de vulgarisation scientifique américain, rend compte dans sa dernière édition d’expériences «fascinantes» dont il ressort que notre sens de la morale, qui fait une grande part de notre identité profonde, est altéré lorsqu’il faut faire des choix dans une langue étrangère.
La première expérience date de 2014, elle proposait à des volontaires une nouvelle version du «dilemme du tramway», l’expérience originale remontant à 1967: Actionnerez-vous l’aiguillage qui tuera une personne pour en sauver cinq? Peut-on, faut-il provoquer un décès pour en éviter d’autres? C’est ce que choisissent la plupart des participants. Les interprétations et les critiques de cette expérience sont innombrables.
Mais tout se complique lorsqu’on précise que la personne qui devra être sacrifiée doit être poussée du haut d’un pont pour stopper le tramway fou, et qu’on pose la question dans une langue qui a été apprise. Alors que 20% des volontaires reconnaissent qu’ils pourraient le faire quand le choix cornélien est proposé dans leur langue maternelle, la proportion passe à 50% quand le choix est proposé dans une langue d’apprentissage…

Lire l’article de Catherine FRAMMERY dans LETEMPS.CH (18 avril 2017)

Pour une politique économique sérieuse et à la hauteur des enjeux, votons Mélenchon

Temps de lecture : < 1 minute >

Plus d’une centaine d’économistes de dix-sept pays à travers le monde appellent les citoyens à se prononcer, dimanche, pour le candidat de La France insoumise.

Alors que la France n’est toujours pas sortie de la stagnation économique qui fait suite à la crise de 2007-2008, Emmanuel Macron et François Fillon veulent poursuivre et intensifier les politiques de coupes dans les dépenses publiques, de démantèlement de l’Etat social et du droit du travail, menées sans relâche par les gouvernements précédents. Ces politiques ne servent que les plus riches. Elles ne conduisent qu’à plonger le pays dans le cercle vicieux du chômage et de la précarité, terreau de la montée du FN dont le faux vernis social peine à cacher la nature profondément raciste et xénophobe et l’incohérence des propositions économiques.

A l’inverse, les solutions proposées par Jean-Luc Mélenchon sont, à nos yeux, les seules capables de répondre aux cinq urgences majeures de notre temps. Elles forment un cadre cohérent et rigoureusement chiffré qui tient compte des équilibres budgétaires, non pas en se lançant dans une course à l’austérité, mais en proposant un programme économique précis et ambitieux reposant sur une plus grande justice fiscale, une politique d’investissement et une émancipation vis-à-vis des marchés financiers…

Lire la suite de l’article rédigé par un collectif d’universitaires et paru dans LIBERATION.FR (18 avril 2017)

Tribunal Monsanto : un avis citoyen pour «rééquilibrer le droit»

Temps de lecture : 2 minutes >

Six mois après avoir auditionné des victimes supposées du géant américain des pesticides et des OGM, à La Haye, les juges de cet organisme non reconnu ont rendu mardi leurs conclusions : ils insistent sur la nécessité de rééquilibrer la législation, et affirment l’impact négatif de l’entreprise sur la santé et l’environnement.

Il y a urgence à rééquilibrer le droit international, qui protège aujourd’hui bien davantage les intérêts privés de multinationales comme Monsanto que les droits de l’homme et l’environnement : voici, en substance, la principale conclusion de l’«avis consultatif» rendu ce mardi par les juges du Tribunal international Monsanto, un «procès citoyen», sans reconnaissance officielle, qui s’est tenu à La Haye (Pays-Bas) en octobre. Durant deux jours, cinq magistrats professionnels avaient accepté d’auditionner une trentaine d’experts, d’avocats et de victimes supposées de la multinationale américaine des OGM et des pesticides.

Six mois plus tard, les juges ont rendu un document de 51 pages. L’objectif des «tribunaux d’opinion» est double, rappellent-ils en préambule : «Alerter l’opinion publique et les décideurs en cas d’actes considérés comme inacceptables et injustifiables selon les standards légaux, et contribuer à l’avancée du droit.» «[Le Tribunal Monsanto] n’est donc pas là pour juger Monsanto, mais pour examiner la compatibilité des actions de cette société avec les droits fondamentaux, insiste auprès de Libération la présidente, la Belge Françoise Tulkens, ancienne vice-présidente de la Cour européenne des droits de l’homme. Il ne s’agit pas de dire si Monsanto est coupable, mais de préparer la route pour qu’il y ait de vrais procès par rapport à ces questions.»

Lire la suite de l’article de Coralie SCHAUB sur LIBERATION.FR (18 avril 2017)


Des enjeux ?

Pourquoi les Wallons adorent et suivent de près la présidentielle française

Temps de lecture : < 1 minute >

“Tout un pays” sera bientôt suspendu aux résultats d’une élection particulièrement décisive. La France ? Non, la Belgique, où la lutte entre Emmanuel Macron, Marine Le Pen, François Fillon ou encore Jean-Luc Mélenchon attise les passions.

L’issue de la présidentielle, qui aura lieu les 23 avril et 7 mai, est attendue par les Belges, en particulier côté francophone, “comme si leur propre sort en dépendait”, assure Henri Goldman, le rédacteur en chef de la revue “Politique”.

C’est que l’attrait pour la chose politique française, pour des Belges qui se perdent souvent dans les méandres de leur propre système fédéral, vire parfois à “l’obsession”, observe M. Goldman, dont le magazine a publié en mars un numéro spécial sur la France sous le titre “Cette république que nous avons tant aimée”.

En Belgique, le Premier ministre émerge de délicates négociations entre une demi-douzaine de partis, qui peuvent durer des mois, après l’élection du Parlement au scrutin proportionnel. Au contraire de l’élection présidentielle française au suffrage universel direct.

En 2017, les multiples péripéties de la campagne renforcent encore la passion des Belges pour la politique française qui remonte à des décennies…

Lire la suite de la dépêche de l’AFP sur la LALIBRE.BE du 14 avril 2017

La Bible n’est pas tombée du ciel !

Temps de lecture : < 1 minute >

Une approche historique, critique et laïque de la Bible. Qui a écrit la Bible, à quelle époque, dans quel contexte ? Une certitude : elle n’a pas été dictée à Moïse… Ecouter l’entretien avec Thomas Römer du Collège de France (FRANCECULTURE.FR, enregistré en décembre 2013)

Jack Nicholson, ou l’art de se mettre en colère

Temps de lecture : < 1 minute >


Le plus remarquable chez Jack Nicholson ? Sa faculté à péter un câble dans à peu près chacun de ses rôles.
Ce qui est encore plus remarquable chez Nicholson ? L’énergie, l’intensité qu’il arrive toujours à déployer pour ces scènes-là. Sans compter l’incroyable variété de son jeu… Lire l’article de Romain CAPELLE sur TELERAMA.FR (4 avril 2017)

Origine du poisson d’avril : 1er avril et facéties

Temps de lecture : 3 minutes >

Le Poisson d’avril, tout le monde le sait, n’est autre chose qu’une attrape, un piège innocent (et bienséant, cela va sans dire) que l’on tend à quelque personne amie, parente ou familière, le premier jour du mois d’avril. Donner un poisson d’avril à quelqu’un, c’est lui faire faire une démarche inutile, lui annoncer une nouvelle qu’on invente, l’envoyer au-devant de quelqu’un qui ne vient pas, en un mot, se divertir un peu à ses dépens, et éprouver sa patience.

Une première origine est donnée par des ouvrages tels que l’Origine des proverbes, le Dictionnaire de Trévoux au mot Avril, ou encore le Spectateur anglais : l’expression ‘poisson d’avril’ serait, selon ces sources, liée à la corruption de la passion de Jésus-Christ qui arriva le 3 avril : Jésus étant renvoyé d’un tribunal à l’autre, et contraint de faire diverses courses par manière d’insulte et de dérision, on aurait pris de là la froide coutume de faire courir et de renvoyer, d’un endroit à l’autre, ceux dont on voulait se moquer. En effet, dans les premiers temps du christianisme, le clergé, afin de graver plus puissamment dans l’esprit des populations le sentiment et le souvenir des mystères de la religion catholique, eut recours à des représentations scéniques. Lors des grandes fêtes de l’année, le peuple venait écouter pieusement ces pièces religieuses, qui n’étaient pour lui qu’un commentaire vivant de l’évangile du jour. Rien de profane ne se mêlait alors à ces jeux, et ce ne fut que plus tard, au XIIIe siècle, que des éléments de cette nature vinrent s’ajouter à ces cérémonies religieuses et en modifier à la longue le caractère sacré. Dans les premiers jours d’avril avaient lieu ces représentations de la Passion, et l’assistance écoutant avec terreur, voyait le Christ, raillé et renvoyé de Caïphe à Pilate et de Pilate à Caïphe. Plus tard, l’habitude rendit la terreur moins grande, et quelques railleurs impies, en revenant le soir de l’église, s’amusèrent à répéter la scène du matin aux dépens de leurs amis ou de leurs voisins. De là, l’origine avancée de ce jeu du premier avril, et le nom de passion passant de bouche en bouche et n’étant plus guère compris, devenant le mot poisson.

Une deuxième origine fut proposée : le mois d’avril étant peu favorable à la pêche, plus d’un gourmand se serait vu, à cette époque, privé d’un plat délicat sur lequel son palais avait compté. Mais cette explication, pour suffisante qu’elle soit à justifier l’expression Manger du poisson d’avril, semble n’avoir aucun rapport avec les facéties du 1er avril.

On donne également une troisième origine, beaucoup plus récente, de cette expression : un prince de Lorraine que Louis XIII faisait garder à vue dans le château de Nancy, aurait trompé ses gardes et se serait sauvé en traversant la rivière de Meurthe, le premier jour d’avril. Certes le duc Nicolas François, frère de Charles IV, duc de Lorraine, quitta son évêché de Toul et le chapeau de cardinal par politique d’État, avant d’épouser à Lunéville, au mois de mars 1635, la princesse Claude, sa cousine germaine, fille de Henri II. Puis, s’étant retiré à Nancy et ayant eu vent qu’on voulait le conduire à la cour de France, il trompa ses gardes. Mais en réalité, le prince ne passa point la rivière de Meurthe à la nage, et sortit par une des portes de la ville, déguisé en paysan, portant une hotte pleine de fumier, de même que la princesse. Il aurait simplement délibérément choisi la date du 1er avril pour s’échapper et tromper les Français. Une jeune paysanne des environs de Nancy, qui fournissait journellement du laitage à la cour, reconnut la princesse malgré son déguisement et, l’ayant dit à quelques soldats de la garde, ceux-ci se figurèrent que cette fille voulait leur donner à tous le poisson d’avril, en les faisant courir mal à propos ; ce qui donna au prince et à la princesse le temps de gagner leurs chevaux pour se réfugier à Bruxelles, auprès du cardinal Infant. Cette évasion fit dire au peuple que le roi avait donné à garder un poisson d’avril, mais l’usage était connu au XIVe siècle, à en juger par les manuscrits du pasteur Paul Ferry relatifs à l’histoire de Metz et dans lesquels il cite déjà l’expression.

Une quatrième opinion fait remonter l’origine de la coutume au changement opéré sous Charles IX, quand l’année, qui jusqu’alors avait commencé le jour de Pâques, dut s’ouvrir le 1er janvier. Les étrennes du premier de l’an furent donc offertes trois mois plus tôt, et il ne resta dès lors pour l’ancien premier jour de l’an que des félicitations pures et simples, auxquelles les mauvais plaisants ajoutèrent des cadeaux ridicules ou des messages trompeurs…”

Lire la suite de l’article sur  FRANCE-PITTORESQUE.COM (31 mars 2017)


Pour s’amuser encore…

Claude Seignolle, ethnologue du monde fantastique : “Je suis un menteur idéal…”

Temps de lecture : < 1 minute >

Écrivain-culte pour un grand nombre de lecteurs, outre-atlantique notamment, Claude Seignolle, était le sujet de l’émission “Appel d’Air” en 2002. Alors âgé de 85 ans, il expliquait comment il avait construit son oeuvre fantastique sur un minutieux travail d’enquête. Dès l’âge de vingt ans, sur les conseils de l’ethnologue Van Gennep, il avait entrepris de collecter les traditions, les croyances, les peurs ancestrales auprès d’une population rurale née sous le second Empire. De là devait naître, selon les propos d’Hubert Juin en son temps, “le plus beau florilège d’histoires à faire peur de la littérature d’aujourd’hui”…
Claude Seignolle expliquait comment était née, dès son enfance, sa vocation d’ethnologue du monde fantastique. Formé avec la peur du loup, la peur de se pencher sur un puits… il se qualifiait de “menteur idéal” . Il évoquait sa rencontre avec Arnold Van Gennep, folkloriste français et ses premières enquêtes dans l’esprit du collectionneur. Il racontait quelques mésaventures vécues lors de ses enquêtes dans le monde paysan concernant le surnaturel, sa méthode pour questionner les gens, comment il était passé de l’enquête à la fiction, grâce à sa rencontre avec “Marie la louve”.

Ecouter l’interview sur FRANCECULTURE.FR

Le Washington Post se dote d’un slogan fort : “La démocratie meurt dans l’obscurité”

Temps de lecture : 2 minutes >

“Le quotidien de référence américain, qui n’avait pas de slogan jusqu’à présent, se pare d’une devise qui lui a sûrement été inspirée par les relations plus que conflictuelles entre la presse et ses contradicteurs.

Depuis quelques jours, le Washington Post a garni sa une et ses réseaux sociaux d’un slogan fort : “Democracy dies in darkness” [la démocratie meurt dans l’obscurité].

Le grand quotidien américain n’avait, jusqu’à présent, pas de devise accolée à son nom, qui, à lui seul, assurait la réputation du journal à l’origine des révélations du Watergate – pour ne citer qu’elles.

Selon Kris Coratti, sa porte-parole, cette expression n’est pas neuve au sein du journal : “C’est quelque chose que nous nous disons depuis longtemps en interne quand nous parlons de notre mission, explique-t-elle à CNN. Nous avons pensé que ce serait une déclaration efficace et concise pour dire qui nous sommes aux millions de lecteurs qui nous ont rejoint pour la première fois au cours de l’an passé.” En 2016, les abonnés ont effectivement augmenté de 75 %.

La devise tombe à point nommé puisque le jour de la révélation de ce slogan, Donald Trump a déclaré la presse comme “ennemie du peuple américain“. Une énième attaque dans un climat d’extrême tension entre le président et les médias de son pays.

Le Washington Post, créé en 1877, rejoint ainsi la longue liste des journaux qui mettent en avant une phrase censée représenter leurs valeurs. Comme le recense le site Open Writing, citons aussi le New York Times et son “All the News That’s Fit to Print” [Toutes les nouvelles qui méritent d’être imprimées], le modeste Chicago Tribune, “World’s Greatest Newspaper” [Le plus grand journal du monde], le Post de Zambie qui se définit comme “Le journal qui creuse plus profondément” ou le Sydney Daily Telegraph, qui clame être “Le journal que vous pouvez croire“. En France, Le Figaro a son “Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur“, Le Canard enchaîné rappelle que “La liberté de la presse ne s’use que quand on ne s’en sert pas“, le quotidien local Sud Ouest soutient que “Les faits sont sacrés, les commentaires sont libres“, ou, plus délirant, le site satirique Le Gorafi revendique “Toute l’information selon des sources contradictoires“… Une profession de foi presque plausible…”

Lire l’article original de Jérémie MAIRE sur TELERAMA.FR (article du 22 février 2017)


La presse pour vous…

Top 13 des expressions cochonnes d’autrefois à réhabiliter (de toute urgence)

Temps de lecture : 3 minutes >

“Aujourd’hui quand vous ramenez votre plan cul à la maison, vous dites à vos amis que vous avez baisé/niqué ou fait du sexe toute la nuit. C’est sympa, mais c’est tout de même pas bien évolué d’un point de vue vocabulaire. Faites-nous confiance, vous avez beaucoup à apprendre de vos ancêtres.

Départir sa grâce

Une expression que l’on doit à François Villon et qui voulait dire un truc du genre faire sa petite affaire. Avouez que c’est tout de même très chic.

Faire la bête à deux dos

Là pour le coup, c’est du côté de l’ami Rabelais qu’il faut se tourner. Rabelais qui est d’ailleurs apparemment très porté sur la chose puisqu’on lui doit pas mal d’expressions cochonnes toutes plus imagées les unes que les autres.

Jouer à cricon-criquette

On ne sait pas qui l’a inventée, mais c’est clairement l’expression la plus mignonne qui soit pour dire “baiser”. Bon après il n’est pas impossible que ça refroidisse clairement votre date Tinder si vous lui proposez d’aller jouer à cricon-criquette dans les toilettes du bar.

Fourrageur

A priori basé sur le verbe fourrer, le très classieux “fourrageur” désigne un monsieur qui aime mettre son zizi dans des dames (ou d’autres messieurs d’ailleurs). Vous pourrez par exemple pendant votre prochaine soirée entre amis dire du bachelor que c’est “un sacré fourrageur”.

Pousser la botte florentine

Alors là on ne parle pas de la petite porte de devant, mais de la petite porte de derrière si vous voyez ce que je veux dire (clin d’œil appuyé). Autrefois pousser la botte florentine voulait donc dire s’offrir une petite session sodomie au coin du feu.

Etre de l’abbaye de Longchamp

Nous n’avons pas tout compris au pourquoi du comment, mais sachez qu’au XVIe siècle à Paris on disait d’un homme qu’il était de l’abbaye de Longchamp quand il était obsédé par le cul.

Faire petite chapelle

Un terme un peu fourre-tout que l’on utilisait jadis à la place de strip-tease, mais aussi pour désigner les gros exhibitionnistes de service. Deux choses qui n’ont pas grand-chose à voir nous sommes d’accord, mais que voulez-vous la langue française est mystérieuse !

Marquer midi

Egalement appelé par certains membres de la rédaction dont je ne citerai pas le nom ici “zizi bâton”. Si vous ne voyez pas de quoi on parle, je suis au regret de vous annoncer que l’on ne peut rien faire pour vous.

Jouer à la fossette

Au XVIIIe XIXe siècle, ça voulait dire forniquer. En toute simplicité.

S’endormir sur le rôti

Vous vous voyez cette fois où il vous est arrivé ce truc qui soit-disant ne vous arrive jamais et que vous n’avez pas pu finir votre petite affaire ? Eh bien vous vous êtes endormis sur le rôti.

Défriser le petit buisson

Si vous lisez ça en bouffant nous sommes confus, mais “défriser le buisson” vient du fait que les poils pubiens de madame sont tout durs quand ils sont enduits de sperme. Sur ce, on vous souhaite une belle fin de journée.

Avoir les pieds en bouquet de violette

Une expression toute choupette et printanière pour désigner l’orgasme. Pour votre gouverne, ça viendrait du fait que quand on jouit, nos doigts de pieds se détendent et s’écartent. Comme un bouquet de violettes. Voilà.

Chaud de la pince

Encore une façon de dire chaud lapin que l’on affectionne tout particulièrement. Si vous préférez, vous pouvez également utiliser “soudrillard”. Inutile de nous remercier, c’est cadeau.

Un peu plus mignonnes que nos expressions actuelles non ?”

Lire la suite de l’article d’Emma sur TOPITO.COM (14 février 2017)


Mieux parler encore…

Nicole Ferroni en mission de radio

Temps de lecture : < 1 minute >

On lui a donné rendez-vous à l’hôtel Amour. Parce que quand elle fait escale à Paris, elle dort dans le IXe arrondissement, et qu’on y travaille. Mais nos inconscients respectifs ont possiblement joué un rôle. Une sentimentale, tout feu tout flamme, c’est l’idée qu’on s’est faite de Nicole Ferroni. Laquelle, bingo, arrive en pull gris à grand cœur rouge et tonitruant «I Love». Bientôt 35 ans et un prénom d’autrefois, elle en fait bien moins, a la ferveur des adolescents, le regard noir brillant, un débit de mitraillette.

Nicole Ferroni est comique de profession depuis 2011. Depuis six ans, elle sillonne la France avec succès et son one-woman-show l’Œuf, la Poule ou Nicole ?Mais pour nous, faute d’avoir pu aller la voir sur scène à Perpète-les-Alouettes, elle est cette voix dans la matinale de France Inter, où mercredi, trois minutes avant 9 heures, c’est Ferroni. Pipelette espiègle dans le ton, mais indignée dans le fond, voire castagneuse. L’impuissance lui est d’ailleurs insupportable, facteur de désespoir. Le 14 décembre, c’était à propos d’Alep, ses civils massacrés, la vie décomposée. «La guerre, ce n’est pas un truc de “loin, là-bas”. La guerre, ça peut avoir des allures d’un “ici et maintenant” qu’on prend et qu’on fracasse. C’est prendre un présent et le réduire en cendres.» Une chronique conclue gorge étranglée et larme à l’œil, pas du tout pro impavide, qui donnait envie de la consoler…

Lire la suite de l’article de Sabrina CHAMPENOIS
sur LIBERATION.FR (13 février 2017)

Empathie, une passion qui tue

Temps de lecture : 2 minutes >

D’habitude, on n’a pour elle que des éloges. Mais cette inclination nous mène rarement au meilleur de nous-mêmes et souvent au pire, selon le psychologue Paul Bloom.

«L’empathie? Je suis contre», clame Paul Bloom, psychologue canadien installé à l’université de Yale et auteur d’un livre au titre ahurissant: Against Empathy, justement, «Contre l’empathie». Définie comme la tendance à se mettre spontanément dans la peau d’autrui, l’empathie est célébrée quasi universellement comme étant l’un des traits les plus aimables de notre esprit. Selon le chercheur, elle fait en réalité plus de mal que de bien, car elle nous focalise sur les souffrances d’une personne particulière en nous laissant indifférents (ou même en nous rendant hostiles) à toutes les autres. L’empathie serait partiale, bornée, capricieuse, aveugle aux conséquences de nos actes, facile à manipuler pour attiser la haine…

Le Temps: Pourquoi avez-vous appelé votre livre «contre l’empathie» plutôt qu’«au-delà de l’empathie»?

Paul Bloom : Parce qu’on se porterait mieux si on pouvait s’en débarrasser. L’empathie conduit à des jugements biaisés, elle pousse à prendre des mauvaises décisions, elle peut même nous entraîner dans des formes de cruauté. Il y a de nombreux exemples d’atrocités qui ont été fomentées en faisant levier sur l’empathie. Dans l’Allemagne des années 1930, les attaques antisémites étaient encouragées par des récits selon lesquels des Juifs avaient agressé sexuellement des enfants aryens. Dans les Etats-Unis d’aujourd’hui, Donald Trump et d’autres attisent l’hostilité contre les réfugiés en disant: je vais vous raconter une histoire… Et ils vous présentent un récit dans lequel une victime innocente a été tuée par un réfugié. Vraies ou fausses, ces histoires sont faites pour susciter votre empathie à l’égard de la victime et pour catalyser votre colère contre le groupe dénoncé comme l’auteur de ces actes. J’aimerais un monde où on dirait: arrêtez avec ces histoires, elles ne constituent pas une bonne façon de fonder une politique; fournissez-nous des données, des statistiques, des évaluations factuelles… Trump a annoncé, lui, qu’il publierait des listes de crimes commis par des immigrés. On voit bien comment l’empathie peut être convertie en arme.

Dans le sous-titre, vous annoncez un «Plaidoyer pour la compassion rationnelle». Quelle est la différence?

L’empathie consiste à ressentir ce que ressent l’autre. La compassion consiste, elle, à se soucier de quelqu’un qui souffre, sans pour autant éprouver soi-même ce qu’il ressent. Des études neuroscientifiques indiquent que cela correspond à deux états cérébraux différents… La compassion a plusieurs avantages. Les gens qui la développent ont plus facilement du plaisir à aider les autres, alors que les personnes très empathiques font souvent des burn-out…”

Lire la suite de l’article de Nic ULMI sur LETEMPS.CH (6 février 2017)

Le blob Physarum : une cellule géante sans cerveau qui apprend

Temps de lecture : 2 minutes >
Le blob Physarum : une cellule géante sans cerveau qui apprend
Physarum polycephalum

Stupéfiant Physarum : cette sorte de cellule géante, sans système nerveux, sait apprendre et se souvenir, comme l’avait montré une équipe du CNRS. Laquelle nous explique maintenant que cet organisme peut aussi transmettre ses connaissances à un congénère. La vie est belle.
On l’appelle blob car on ne sait pas trop comment nommer cette masse colorée qui s’étale en forêt sur plusieurs mètres carrés, recouvrant des branches entières. On dit que c’est un « protiste » car les biologistes, sans bien savoir où le classer, constatent qu’il n’a qu’une cellule. Mais c’est la plus grande du monde et elle possède d’innombrables noyaux. Il a été appelé « myxomycète » – littéralement champignon gélatineux – car son corps est mou. Mais ce n’est pas un champignon. Ni une plante. Ni un animal. Physarum, un genre qui se compose d’un millier d’espèces, c’est… autre chose. D’ailleurs, il n’est pas soit mâle soit femelle mais il a le choix entre 221 sexes, il est immortel et même découpable.
Pour tout savoir sur lui, ne ratez pas cette présentation d’Audrey Dussutour, chercheuse CNRS à l’université Paul Sabatier, à Toulouse, effectuée sur scène pour une conférence TedX, que nous présentons ici. C’est elle, avec son collègue David Vogel, qui avait déjà découvert comment Physarum polycephalum est capable d’apprendre. À force d’entraînement, ces « protistes » traversaient des zones enduites de quinine ou de caféine, des substances qu’ils évitent à l’ordinaire comme évoqué dans l’article plus bas.”

Lire la suite de l’article de Jean-Luc GOUDET sur FUTURA-SCIENCES.COM (27 décembre 2016) et y visionner l’intervention d’Audrey DUSSUTOUR (CNRS, Toulouse, FR)

Notre temps a une furieuse odeur d’années Trente

Temps de lecture : < 1 minute >

Si vous êtes juif, musulman, noir, immigré, artiste, chercheur, intellectuel, marginal, cosmopolite, homosexuel ou simplement attaché aux libertés fondamentales, prenez garde, les «hommes forts» au service du «vrai peuple» sont de retour, estime François Cherix, politologue. Longtemps, les signes avant-coureurs de la tempête se sont accumulés. On les voyait envahir l’horizon, on pouvait les nommer. D’abord, les cumulus noirs d’un nationalisme renaissant couvrirent le ciel. Puis vinrent les coups de tonnerre des populistes, bretteurs avides de pouvoir. Enfin, le vent mauvais du simplisme brutal souffla sur les têtes. Aujourd’hui, la tempête fait rage. Inimaginable, le Brexit a été voté. Impensable, la présidence Trump est en marche. Incontrôlables, les mouvements extrémistes font l’agenda. Or, les alarmes ne retentissent pas. Parce qu’elle est sur nous, la tempête a disparu des écrans radar…

Lire la suite de l’article de François CHERIX sur LETEMPS.CH (18 décembre 2016)


Plus de presse…

Le HF6 de Seraing a été dynamité ce vendredi (vidéo)

Temps de lecture : < 1 minute >
Dynamitage du HF6 à Seraing (c) RTBF

“Le Haut Fourneau 6, symbole du bassin sidérurgique liégeois, a été dynamité vendredi en milieu d’après-midi sous les yeux des hauts dirigeants d’ArcelorMittal qui, par cet acte hautement symbolique, ont tenu à respecter l’accord global signé en 2014 avec la Région wallonne et les organisations syndicales. Quelque 20 kilos de charge ont été nécessaires pour faire tomber ce géant d’acier culminant à 80 m d’altitude et construit fin des années 50. Sa mise en service remonte à avril 1959 par la compagnie Epérance-Longdoz qui fusionnera 11 ans plus tard avec Cockerill avant de battre sous pavillon ArcelorMittal…”

Voir la vidéo sur RTBF.BE (16 décembre 2016)


Plus de presse…

“Sausage Party” : pas facile de juger les relations sexuelles entre des boîtes de gruau et de crackers

Temps de lecture : 3 minutes >

[TELERAMA.FR, 15 décembre 2016] Des associations catholiques estimaient que l’interdiction de Sausage Party aux moins de douze ans était insuffisante. Une juge, après avoir décortiqué le film scène par scène, y compris celles impliquant poire à lavement et saucisse, les a déboutées.

Il est des juges qui ont des boulots plus insolites que d’autres. Madame Weidenfeld, juge des référés au tribunal administratif de Paris, avait pour tâche de se pencher sur la requête de deux associations proches des milieurs catholiques intégristes, Promouvoir et Action pour la dignité humaine, qui demandaient que le film d’animation américain Sausage Party soit plutôt interdit aux mineurs de moins de seize ans qu’à ceux de moins de douze en raison du ‘trouble’ qu’il pouvait susciter auprès de ‘ce jeune public et de leurs parents’.

Que du raffinement ! © Columbia Pictures

Résultat, la juge n’a eu d’autre choix que de regarder les 89 minutes du long métrage réalisé par Conrad Vernon et Greg Tiernan, et de commenter dans les attendus de son ordonnance, rendue ce mercredi 14 décembre, les scènes les plus controversées. Ce qui donne un texte écrit en langage judiciaire classique comportant des passages pour le moins… croquignolesques :

Considérant cependant que, d’une part, si une séquence, furtive, mime des relations sexuelles entre une boîte de gruau et une boîte de crackers, elle ne paraît pas, en l’état de l’instruction, figurer un viol à caractère raciste ; que l’aspiration par une poire à lavement du contenu d’une brique de jus de fruit ne peut être interprétée comme évoquant une agression à caractère sexuel que par des spectateurs en capacité de se distancier par rapport à ce qui leur est donné à voir ; qu’au surplus, ce comportement, qui est le fait du personnage auquel le rôle de “méchant” est assigné, figure le pôle négatif des relations amoureuses et sexuelles auxquelles aspirent les deux protagonistes positifs du film.

Ou encore :

Considérant cependant que la dernière séquence du film, comme la scène montrant la poire à lavement et une saucisse attachées au pantalon d’un employé du supermarché, qui ne présentent aucun caractère de réalisme et sont dépourvues de toute connotation violente ou dégradante, s’insèrent de façon cohérente dans le propos de l’œuvre qui est de dépeindre, sur un ton humoristique et délibérément outrancier, la rébellion des produits de consommation contre la domination humaine et ses interdits ; que, par ailleurs, les images stylisées de produits en lien avec l’intimité corporelle, tels des tampons hygiéniques ou des préservatifs, ou les regards et mouvements de tendresse d’un tacos envers un pain à hot-dog ne présentent pas le caractère de scènes de sexe.

Au final, la juge estime que si les dialogues de Sausage Party emploient des termes crus, ceux-ci sont, “quelque regrettable que soit cette circonstance, répandus dans l’univers quotidien des jeunes adolescents et ne paraissent, de fait, pas de nature à choquer des mineurs de plus de douze ans.” Et que les scènes incriminées ne présentent en fait “aucun  caractère  de  réalisme  et  sont  dépourvues  de  toute  connotation  violente ou dégradante.”

En l’état (mais Promouvoir, notamment, a l’habitude de ne pas lâcher le morceau avant que tous les recours soient épuisés), Sausage Party restera donc ‘seulement’ interdit aux mineurs de moins de douze ans.


[INFOS QUALITE] statut : validé | mode d’édition : partage, édition et iconographie | sources : telerama.fr | contributeur : Patrick Thonart | crédits illustrations : © Columbia Pictures.


Plus de cinéma en Wallonie…

Pour les traducteurs, Trump est un casse-tête inédit et désolant

Temps de lecture : 2 minutes >

L’élection de Donald Trump est sur le point de changer la vie de bien des gens. Celle de tout un paquet d’Américains pour commencer, des plus riches aux plus fauchés. Déjà, elle a perturbé de nombreuses familles qui se sont envoyé la dinde de Thanksgiving à la tête (cela n’a pas dû être facile de rendre grâce cette année…). Elle est en train de modifier l’équilibre des relations internationales, au grand bonheur des Russes et au grand dam de beaucoup d’Européens (certes, pas tous). Elle sème la zizanie au sein des médias, tenus pour partiellement responsables de la catastrophe parce qu’ils n’auraient pas su la voir arriver ou qu’ils l’auraient favorisée, notamment en accordant à Donald Trump une couverture médiatique démesurée ou en n’ayant pas pris sa candidature au sérieux. Parmi ceux qui vont devoir s’adapter à ce nouvel ordre américain et mondial en changeant leur mode de pensée ou de vie, certains invisibles chatons d’internet se retrouvent, eux aussi, obligés de revoir leur vision du monde: les traducteurs de la parole politique. En traduisant pour la presse papier et internet depuis plus de quinze ans et pour Slate depuis ses débuts, j’ai eu des centaines d’occasions de reformuler en français la parole politique de dirigeants étrangers, et notamment celle de Barack Obama qui se trouve être, allez savoir pourquoi, l’homme dont les discours reviennent le plus souvent dans l’actualité. Ah, Barack… Son débit régulier, sa diction impeccable, son éloquence, ses discours construits et logiques, son autodérision, son humour fin et souvent mâtiné d’une ironie calculée au millimètre…

Lire la suite de l’article de Bérengère VIENNOT sur SLATE.FR (14 décembre 2016)

“Petites gens”, “France d’en bas”… Comment les responsables politiques désignent les classes populaires

Temps de lecture : 3 minutes >

[RADIOFRANCE.FR/FRANCECULTURE, 13 décembre 2016] Expressions entortillées, euphémismes maladroits, périphrases risibles… Quand la sémantique trahit un problème politique. Comment parler des classes populaires ? Comment les désigner dans le discours public ? On sent les responsables politiques particulièrement embarrassés sur le sujet. Jean-Pierre Raffarin avait choisi “La France d’en bas.” [extraits sonores dans l’article original] : “Les petites gens”, on pourrait presque se croire dans une chanson de Pierre Bachelet.

Il est intéressant d’examiner le vocabulaire qu’emploie Marine Le Pen : dans son discours, les classes populaires sont souvent englobées dans des adjectifs : “les invisibles” ou “les oubliés.” Derrière cette question sémantique, l’enjeu politique n’est pas mince : les employés et les ouvriers représentent 55% de la population active, auxquels il faut ajouter les retraités modestes. L’enjeu électoral n’est pas anecdotique non plus : impossible de gagner sans l’apport des classes populaires. Ce qu’avait réussi Nicolas Sarkozy en 2007, en candidat du “travailler plus pour gagner plus.” Alors pourquoi autant d’expressions entortillées, d’euphémismes maladroits, de périphrases risibles ?

Les politiques doivent d’abord faire face à une présomption d’arrogance. Une accusation de coupure vis-à-vis de la vie réelle. Le pain au chocolat à 10 centimes et le ticket de métro à 4 euros n’ont rien arrangé. Le responsable public doit choisir précautionneusement ses mots pour ne pas apparaître méprisant, ni même “surplombant“. Emmanuel Macron l’avait d’ailleurs appris à ses dépens, lorsqu’il avait évoqué les “pauvres qui prendront le bus“. Il ne faisait que reprendre l’expression d’un syndicaliste, mais dans sa bouche ce fut considéré comme une insulte. Autre exemple de cette sensibilité : les “sans-dents”, expression attribuée à François Hollande, est aujourd’hui le seul résidu des 320 pages de récit de son ancienne compagne.

Jean-Pierre Raffarin, l’inventeur de l’expression “France d’en bas” © AFP – Thomas Coex

Cette incapacité à trouver des mots simples et directs renvoie au climat de défiance. Tout comme il semble devenu impossible de prononcer le mot “arabe” (comme si c’était une tare) ; mot auquel le discours public préfère les longues périphrases de type “personne issue de l’immigration maghrébine.”

Qu’il semble étrange et révolu ce temps où Pierre Mendès France parlait benoîtement de “la retraite des vieux.” Il serait aujourd’hui taxé de “seniorophobie” dans un de ces néologismes qu’affectionne l’époque.

Cela dit, de qui parle-t-on avec ces “classes populaires” ?

L’absence d’un mot évident ne viendrait-elle pas du fait que la réalité est plus complexe, moins monolithique ? “Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement“, selon la formule de Boileau. Le sociologue François Dubet note que ce bloc “classes populaires” n’est pas homogène, et l’est même de moins en moins. Le chômage et la précarisation du travail créent une palette de situations sociales fort diverses. Pour éviter ces inconforts linguistiques, certains ont trouvé des astuces. Par exemple, celle de définir le public dont vous parlez… par l’heure de son réveil. “La France qui se lève tôt“, dit Nicolas Sarkozy : une formule qui a l’avantage de rassembler tous ceux qui souffrent un peu quand la sonnerie retentit. Cela fait du monde, mais ce n’est pas très précis. Si les politiques avaient lu les bandes-dessinées de Jul, ils auraient pu emprunter le concept astucieux de “prolo-sapiens” (l’une des classes sociales dans Silex and the city). Et puis il y a la solution ultime, celle de Laurent Wauquiez, l’ex-patron du parti Les Républicains, qui a résolu le problème sémantique :

Ne pas citer les catégories populaires, la méthode ultime pour ne pas commettre d’impair.

Frédéric Says, Le billet politique


[INFOS QUALITE] statut : validé | mode d’édition : partage, édition et iconographie | sources : France Culture | contributeur : Patrick Thonart | crédits illustrations : en-tête, Jean Gabin dans Le Président, un film d’Henri Verneuil (1961) © Cité Films ; © AFP.


Plus de presse en Wallonie…

Antihéros, poète, beatnik… Le Centre Pompidou rend hommage à Gaston Lagaffe

Temps de lecture : < 1 minute >

Portrait express du personnage de BD culte imaginé par l’auteur belge dans les années 1950, à l’occasion de l’exposition visible à la Bpi.​..

Lire la suite de l’article d’Eric DELHAYE sur TELERAMA.FR (7 décembre 2016)

Dix films où les femmes se vengent

Temps de lecture : < 1 minute >

User de ses charmes, manipuler froidement, humilier à loisir… De Kaplan à Bresson en passant par Tarantino, les femmes blessées ou les grandes justicières cultivent l’art de la vengeance avec virtuosité. Découvrez nos dix vengeresses préférées. Quand on pense vengeance au cinéma, on voit débarquer Charles Bronson, Clint Eastwood ou Sylvester Stallone, testostérone et mitraillette en bandoulière. Les vengeurs, sanguinaires ou masqués (voire les deux à la fois), ont la rage ou le goût de la justice sauvagement chevillés au corps (souvent très musclé). Inépuisable ressort scénaristique, la vengeance a irrigué les polars ou les westerns. Un truc de mecs, le règlement de comptes ? Pas seulement : les femmes, fidèles à l’esprit de la déesse Némésis, n’hésitent pas, elles aussi, à emprunter le chemin de la vengeance, froide évidemment. Usant de leurs charmes et de leurs griffes, elles incarnent des vengeresses redoutables, amoureuses bafouées ou justicières des grandes causes, héroïnes en série dans le cinéma japonais (la saga La Femme Scorpion) et dans les films de la Blaxploitation (Coffy est leur maîtresse à toutes). Tour d’horizon des meilleures vengeances au féminin. Et comme on n’évoque que des bons films, on ne pourra pas lister Liaison fatale, le nanar d’Adrian Lyne et sa, pourtant, inoubliable vengeance au lapin…

Lire la suite de l’article d’Anne DESSUANT sur TELERAMA.FR (7 décembre 2016)

Noam Chomsky, l’Anthropocène, le libéralisme et autres fléaux…

Temps de lecture : < 1 minute >

Grand entretien exclusif. De passage en France pour recevoir la médaille d’or de la Société internationale de philologie, l’intellectuel américain a souhaité s’exprimer dans les colonnes du journal fondé par Jean Jaurès sur les menaces qui pèsent sur notre humanité. Une situation qui nous engage à une mobilisation collective. Linguiste, logicien et philosophe, professeur émérite au Massachusetts Institute of Technologie de Boston, Noam Chomsky, fondateur de la grammaire générative et militant anarcho-syndicaliste, est une des voix critiques les plus influentes du monde contemporain. Invité au pays de René Descartes par la Société internationale de philologie pour recevoir la médaille d’or délivrée par l’institution, cette année, exceptionnellement à l’occasion de son cinquantième anniversaire – l’équivalent du prix Nobel dans le domaine de la linguistique –, il a souhaité s’exprimer dans nos pages pour commenter l’actualité mais aussi pour éclairer les perspectives d’émancipation ouvertes par les luttes et les mobilisations de notre temps. C’est sur un rythme soutenu que s’est mobilisée l’équipe de l’Humanité pour recueillir ses impressions dans nos colonnes, mais aussi, en vidéo, sur notre site Internet. En résulte l’exposition d’une pensée incisive tenant à distance les procédés de séduction de la parole autorisée et ordinairement médiatisée. Celle de la « fabrique du consentement » et de ses « chiens de garde ». Une stimulation pour la seule pensée participant activement au processus du progrès humain. Celle de l’intelligence collective, produite en commun et, dans le dialogue, par chacun.

Lire la suite de l’article de Jérôme SKALSKI et Marc de MIRAMON dans HUMANITE.FR (30 novembre 2016)

GUIBERT : Fou d’Eugène [Savitzkaya] (2013)

Temps de lecture : < 1 minute >

Parues, chez Gallimard en 2013, des Lettres à Eugène (Savitzkaya) d’Hervé Guibert, seul volume de correspondance dont l’écrivain a autorisé la publication dans la dernière ligne de son testament littéraire, le 3 novembre 1991. Ainsi s’achève « la publication des œuvres inédites posthumes d’Hervé Guibert, telle qu’il en avait fixé le plan, avant sa disparition », comme le précise une note liminaire. Le recueil rassemble l’intégralité de cette correspondance, hors quelques lettres perdues, et davantage de missives signées Guibert que Savitzkaya. Elle court de 1977 à 1987, date à laquelle les deux écrivains se retrouvent à Rome, à la Villa Médicis — une expérience que Guibert transposera dans L’Incognito (1991). Dix années donc de correspondance, un terme qui ne porte jamais mieux son nom que chez Guibert, tant ce dernier aime jouer de transpositions, transferts et jeux de miroir infinis.​

Lire la suite de l’article de Christine MARCANDIER sur DIACRITIK.COM (28 novembre 2016)

Pourquoi les noms malgaches sont-ils si compliqués ?

Temps de lecture : < 1 minute >

Pourquoi les noms malgaches sont-ils si compliqués ? Pour une oreille française, les noms malgaches ont quelque chose d’une course d’obstacles linguistiques. Et bien téméraire celui qui se risque à les prononcer d’une traite. Et pour cause, ici, les noms ne sont pas des étiquettes, mais autant de récits sur ceux qui les portent. Essayez de prononcer le nom du président malgache : Hery Martial Rakotoarimanana Rajonarimampianina. Vous buttez à la troisième syllabe ? C’est normal. Depuis son arrivée au pouvoir, en janvier 2014, il détient le record du monde du nom le plus long des chefs d’Etat.

Lire la suite de l’article de Liliane CHARRIER sur TV5MONDE.COM (26 novembre 2016)

Bazille, peintre visionnaire parti trop tôt pour être impressionniste

Temps de lecture : < 1 minute >

Au Musée d’Orsay, une exposition réunit la quasi totalité des œuvres de cet artiste méconnu mort au combat à l’âge de 28 ans, ainsi que des œuvres de ses amis impressionnistes. Frédéric Bazille (1841-1870) n’a jamais su qu’il aurait pu être impressionniste. D’ailleurs le serait-il devenu ? On ne le saura jamais. Ce peintre des prémices de l’impressionnisme, auteur d’une œuvre qui demeurera de jeunesse, est mort à l’âge de 28 ans. Le mouvement naît quatre ans plus tard, lors de la première exposition du groupe, en 1874. Bazille restera donc le grand absent. Le peintre n’a pas non plus connu la gloire, puisqu’il n’a jamais vendu de son vivant, et n’aura quasiment pas été remarqué par la critique, sauf au Salon de mai 1870, quelques mois avant sa mort. Après la déclaration de guerre de la France à la Prusse, en juillet 1870, le jeune homme, raffiné et sensible, peintre depuis huit petites années, s’engage sur un coup de tête dans un régiment de Zouaves. Il ne l’a dit à personne. « Trois fois merde », lui écrit Renoir sur le front.​

Lire la suite de l’article de Sophie CACHON sur TELERAMA.FR (26 novembre 2016)

Violences faites aux femmes : une chronologie en dix dates avec Benoîte Groult

Temps de lecture : < 1 minute >

1976 : la féministe Benoîte Groult était reçue sur France Culture. Elle y revenait, riche de son savoir, de ses références, sur l’oppression de la femme depuis l’Antiquité. Petite anthologie de citations qui ébranlent, à l’heure de la Journée internationale contre la violence à l’égard des femmes…

Lire l’article d’Hélène COMBIS-SCHLUMBERGER sur FRANCECULTURE.FR (24 novembre 2016)

Orsay, nouveau temple des peintres Nabi

Temps de lecture : < 1 minute >

Donation Hays, donation Marcie-Rivière, centre d’études des Nabis : en moins de deux mois, le musée d’Orsay vient d’enchaîner les annonces spectaculaires à propos des peintres Nabis dont il conserve désormais la première collection au monde. Les Nabis sont partout. Ces peintres de la fin du XIXeme siècle, regroupés sous le nom hébreu de « nabi » signifiant « prophète », seront bientôt à égalité  sur les cimaises du musée d’Orsay avec leurs confrères de la génération précédente, les Impressionnistes. Né avec la révélation artistique du jeune Paul Sérusier durant l’été 1888, passé à Pont-Aven aux côtés de Gauguin, leur mot d’ordre est de libérer la forme et d’user de couleurs pures et vives. Que le penseur de la bande, Maurice Denis, a résumé en un mot d’ordre pragmatique : « Se rappeler qu’un tableau […] est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées ». Pierre Bonnard, Paul-Elie Ranson, Edouard Vuillard, Ker-Xavier Roussel et d’autres ont inventé cette peinture novatrice dont les couleurs stridentes, cloisonnées de lignes serpentines, ont, depuis, prouvé leur charme irrésistible : à chacune des expositions consacrées aux Nabis, autrefois rares, désormais beaucoup moins, le public a toujours succombé.​..

Lire l’article de Sophie CACHON dans TELERAMA.FR (24 novembre 2016)

Pourquoi il faut haïr les journalistes

Temps de lecture : < 1 minute >

​L’élection de Trump a fait le plus grand bien à ceux qui voulaient dire du mal des journalistes. Comme si cette profession était coproductrice de l’élection. «Je suis un journaliste, donc un déconnecté de la réalité. Chaque matin, mes enfants vont à l’école en taxi. Pire, en Uber. Le seul Français normal que je connaissais, c’était mon kiosquier, mais il a fermé. Désormais, je vis au sein d’une élite mondialisée coupée du monde social. Je n’ai pas vu venir le “Brexit”, pas prévu Trump. D’ailleurs, si “Brexit” et Trump il y eut, c’est à cause de moi. » Voilà les aveux qu’il conviendrait de faire lorsqu’on est journaliste. Car si les peuples sont devenus populistes, c’est la faute à l’entre-soi médiatique. Autrement dit, la meilleure manière de combattre Trump et les siens, c’est de combattre les journalistes. La meilleure manière de faire reculer la démagogie, c’est de surenchérir dans la démagogie…

Lire la suite de l’article de Guillaume ERNER sur CHARLIEHEBDO.FR (16 novembre 2016)

Sloterdijk, en arrière toute

Temps de lecture : < 1 minute >

Dans «Après nous le déluge», le philosophe allemand pointe le risque que court la modernité : en oubliant les traditions, elle condamne l’humanité à un présent éphémère. Yeux bleus, petites lunettes coincées au bout du nez, moustache, cheveux longs, physique de Viking… Sans doute est-ce à cause de sa télégénie et de son intérêt pour à peu près tout, entre autres pour ce qui intéresse rarement les intellectuels, l’œnologie, le nucléaire, le football, le cyclisme (il a grimpé le mont Ventoux, tel un coureur du Tour de France !), que Peter Sloterdijk est considéré comme étant plus qu’un philosophe, presque une rock star. Peut-être aussi parce qu’il est lui-même déconcertant, toujours prêt à dribbler les opinions courantes par l’ironie, le paradoxe ou la provocation. Et plus sûrement encore parce que ses livres, depuis la Critique de la raison cynique (1983), débordent toujours les aires académiques pour devenir des objets médiatiques, des controverses publiques âpres et enflammées (Règles pour le parc humain lui a même valu l’accusation d’apologie de l’eugénisme), qui, loin d’être purement rhétoriques, appuient «là où ça fait mal», touchent les questions éthiques, sociales, politiques, technologiques, écologiques à propos desquelles se manifestent les principaux clivages des sociétés contemporaines.​

Lire la suite de l’article de Robert MAGGIORI sur LIBERATION.FR | NEXT (9 novembre 2016)

Les carnets secrets de Turner : l’oeuvre érotique du peintre anglais

Temps de lecture : 2 minutes >

[FRANCEINFO.FR, 7 novembre 2016] John Mallord William Turner, peintre adulé par les Anglais et le monde entier pour ses célèbres marines et la lumière si particulière baignant ses paysages avait une oeuvre érotique cachée. C’est ce que met en lumière Alain Jaubert dans un livre qui vient de paraître chez Cohen et Cohen : J.M.W. Turner. Les carnets secrets. Des carnets précieusement conservés à la Tate Britain de Londres.

Quand il meurt en 1851, Joseph Mallord William Turner est au faîte d’un gloire universelle. L’Angleterre victorienne est sous le coup d’un retour au conservatisme après le siècle des Lumières.

John Ruskin, l’exécuteur testamentaire et grand admirateur du peintre, est chargé de recenser ses œuvres. Une tâche dont il s’acquitte minutieusement. C’est là qu’il découvre des tableaux érotiques. Il en est tellement choqué qu’il dit avoir tout brûlé. Quelques oeuvres sont passées au travers de son courroux. Elles ont dormi pendant plus d’un siècle et demi à la Tate Gallery.

165 ans après sa mort, Alain Jaubert se penche sur les carnets secrets de Turner qui recèlent croquis et aquarelles érotiques du grand peintre. Ils sont conservés à la Tate Britain, le musée londonien consacré à Turner.

Ce qui est intéressant dans ses dessins anatomiques, c’est surtout son point de vue. Toujours un point de vue un peu pervers, un peu original. C’est ce côté ténébreux, le Dark Side de Turner qui m’a intéressé.

Alain Jaubert

 

Turner dessinait énormément. Dans une journée, il pouvait peindre une église et une femme dénudée. Il peignait finalement son environnement car il a fréquenté auberges de petite vertu et lieux libertins.

Mais, alors que les musées français exposent nombre d’œuvres dénudées signées Courbet, Degas, Toulouse-Lautrec, il y a, outre-Manche, une forme de pudeur qui a longtemps jeté un voile sur cet aspect de l’œuvre de Turner.

Dans son ouvrage, Alain Jaubert raconte les conditions dans lesquelles ces carnets érotiques ont été retrouvés, la légende des “dessins brûlés”. Il présente aussi, pour la première fois en France ces dessins parfois très obscènes qui gênent même les employés de la Tate : “Les gens sont intéressés par ces dessins figuratifs et érotiques, déclare l’une des employés mais ce n’est pas vraiment son meilleur travail.

Alain Jaubert

L’auteur : Marin avant d’être journaliste scientifique, chroniqueur, enseignant… réalisateur de nombreux documentaires, Alain Jaubert est l’auteur de la série Palettes diffusée depuis 1989 sur Arte et dans le monde entier. Il est l’auteur de plusieurs romans et essais publiés aux éditions Gallimard, parmi lesquels Val Paradis (Goncourt du premier roman en 2005), Tableaux noirs (2011), Au bord de la mer violette (2013), Les moustaches d’Adolf Hitler (recueil d’essais)


[INFOS QUALITE] statut : validé | mode d’édition : partage, édition et iconographie | sources : franceinfo.fr | contributeur : Patrick Thonart | crédits illustrations : © Tate Gallery.


Plus d’arts visuels en Wallonie…

Dick Annegarn ouvre l’unique ‘verbothèque’ au monde, au pied des Pyrénées

Temps de lecture : < 1 minute >

Le chanteur Dick Annegarn, qui a pris racine dans les Petites Pyrénées, vient d’y ouvrir​, à Saint-Martory (Haute-Garonne), la première “Verbothèque”, lieu de collecte du patrimoine de la littérature orale (“l’oraliture”…) qu’avec son équipe des Amis du Verbe il enregistre partout en France…

Lire l’article de Vincent ALBINET sur FRANCETVINFO.FR (5 novembre 2016)