Le Parlement européen explique ceci : “L’IA désigne la possibilité pour une machine de reproduire des comportements liés aux humains, tels que le raisonnement, la planification et la créativité. L’IA permet à des systèmes techniques de percevoir leur environnement, gérer ces perceptions, résoudre des problèmes et entreprendre des actions pour atteindre un but précis. L’ordinateur reçoit des données (déjà préparées ou collectées via ses capteurs – une caméra, par exemple) les analyse et réagit. Les systèmes dotés d’IA sont capables d’adapter leurs comportements (plus ou moins) en analysant les effets produits par leurs actions précédentes, travaillant de manière autonome.“
Comme je l’écrivais en préambule d’une tribune libre (hagiographique) sur une application (bluffante, il est vrai) de l’IA : “Pas de panique ! On arrête les “effroyable”, “effrayant”, “c’est la fin du monde”, “c’est la fin de l’humanité”, “c’est la fin de mon emploi”, “le petit chat est mort” et autres “Maman, j’ai peur !” Devant la progression impressionnante des outils liés à l’Intelligence Artificielle (avec majuscules puisque c’est devenu un concept à considérer en tant que tel), il est grand temps de profiter de l’intermède de Frankl, cet espace de temps mental inséré entre les phénomènes que nous percevons (les stimuli) et la réponse raisonnée avec laquelle nous pouvons y donner suite… et continuer à vivre. Bref, il nous faut raison garder et convertir nos réflexes – si conformes – de sidération (et si pilotés par le matraquage promotionnel sur le sujet !) en une énergie plus justement dépensée à rester curieux et à s’informer sur les avantages réels offerts par ces… outils. N’oublions pas la parole apaisante de Jacques ELLUL dans les années 1950 (!) : “Ce n’est pas la technique qui nous asservit mais le sacré transféré à la technique.” Et le sacré, chez wallonica, procède de notre attitude face aux objets de pensée, pas d’une fatalité transcendante qui ferait descendre sur nos tête apeurées une huitième plaie d’Egypte. Notre humble conseil reste donc de lire la Tribune libre qui suit avec la tête froide et avec ce réflexe universellement bénéfique : cliquer curieux !“
A vous la balle : tout n’est pas encore dit : parlons-en !
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