Jacqueline Colmant a été pendant longtemps une amoureuse du dessin, pratiquant encore et encore, jusqu’à la découverte de l’acrylique qui lui a permis d’aborder un graphisme de plus grandes dimensions, tout en travaillant toujours la caresse du pinceau sur le support.
A la suite d’une première exposition sur le thème de la femme rousse, elle s’engage dans la voie de la recherche sur le silence, l’isolement et le temps.
Elle aborde alors le gisant, la stèle funéraire, la calcination, l’urne protectrice, embaume cosses et cocons – réceptacles de vie, poursuit son travail avec le feu et les matériaux de couverture bitume et plomb, en protège les livres, traite l’ensevelissement dans des paysages lents et paisibles, et arrive aujourd’hui à la terre crue, gangue protectrice d’âmes en bois issues de la nature, références au vivant.
- En savoir plus en visitant le site de l’artiste, ici…
- L’illustration de l’article est © Jacqueline Colmant (2008)
Plus de formes…
- CORRADINI Antonio (1668–1752) : voiles
- OTEIZA, Jorge (1908-2003)
- Perron liégeois
- NAVARRO, Iván (né en 1972)
- ANDRE, Carl (1935-2024)
- Le Baiser de Brancusi est enfin libre
- THONART : Robert GARCET, sa vie, son oeuvre et sa… philosophie
- VAN HEULE : Le meuble liégeois (1952)
- CREUSEN : Femme et artiste dans la Belgique du XIXe siècle
- Boverie à Liège : une expo hyper fascinante de sculptures hyperréalistes
- RODIN : Où l’on découvre que les Belges (dont Raoul Warocqué) ont un petit faible pour son œuvre…