
“Dans son stimulant essai, “Deviens ce que tu es”, le philosophe Dorian Astor, spécialiste de Nietzsche, dévoile les ressources et les malentendus de l’une des plus célèbres formules de l’histoire de la philosophie. Un plaidoyer pour la grande santé nietzschéenne, plus que jamais nécessaire.
Attribuée à Nietzsche, qui l’avait lui-même emprunté à Pindare, la formule “deviens ce que tu es” a la puissance contagieuse d’une injonction contemporaine dont chacun pressent vaguement l’enjeu, par-delà son étrange opacité : une invitation à sortir de soi, à s’affirmer dans un élan vitaliste et créatif.
Mais est-ce si simple ? Pour Nietzsche, devenir ce que l’on est suppose que l’on ne pressente pas le moins du monde ce que l’on est. Comment s’y retrouver alors ? Devenue un stéréotype de l’histoire de la philosophie, cette phrase est pleine de points aveugles, comme si sa forme quasi poétique créait quelques malentendus et nécessitait quelques éclaircissements…”
Lire la suite de l’article dans LESINROCKS.COM (16 octobre 2016)
Lire le livre de Dorian ASTOR et devenir un surhomme nietzschéen (ISBN-13: 978-2746743939)
D’autres incontournables du savoir-lire :
- GRACQ : Un balcon en forêt (JOSE CORTI, 1986)
- VIENNE : La fête des mères (2020)
- RUSHDIE : Joseph Anton, une autobiographie (PLON, Feux croisés, 2012)
- DIEL P., Le symbolisme dans la mythologie grecque (Paris, Payot, 1952) : Préface de Gaston Bachelard – Introduction
- VIENNE : Gitta (nouvelle, 2017)
- NIHOUL : Le témoin silencieux (2023)
- ROSE : Pourvu qu’elle soit rousse (LA MUSARDINE, 2013)
- KRAUSE : Chansons animales & cacophonie humaine
- VAN REYBROUCK : Congo, une histoire (ACTES SUD, 2012)
- DE KERANGAL : Réparer les vivants (GALLIMARD, Verticales, 2014)
- WOHLLEBEN : La vie secrète des arbres (2017)