Le mot latin scrupulum désignait un petit caillou pointu. Il posait souvent problème aux légionnaires romains pendant leurs longues marches. Les petites pierres s’immisçaient dans leur caligae, leurs sandales ouvertes, entre la semelle et le pied, provoquant une gêne récurrente. Les scrupula mettaient alors les légionnaires face à un choix : souffrir en continuant à avancer, ou s’arrêter pour ôter le caillou, au risque de faire ralentir la colonne et de subir les remontrances de leurs supérieurs.
Peu à peu, l’expression avoir des scrupules est sortie du domaine militaire pour faire référence à toute interrogation sur la conduite à adopter.
Les tribuns, les généraux, les sénateurs qui allaient à cheval ou se faisaient porter en litière, tout comme les puissants d’aujourd’hui n’avaient pas de scrupules…
Traduire, trahir…
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- STEPHANIDES : Le vent sous mes lèvres, IV. Les voies d’Adropos sont impénétrables (2012, traduit par Christine Pagnoulle)
- TRADUCTION : Néologie traductive – Vade Mecum pour traducteurs (1995)
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